Une petite vidéo de notre périple de Bruxelles jusqu’à Lisbonne.
Une petite vidéo de notre périple de Bruxelles jusqu’à Lisbonne.
Voici une seconde recette du fameux livre de cuisine sur les spécialités de Castilla y León que nous avons trouvé chez Hector, à Valladolid.
Ingrédients pour 4 personnes
Recette
Lors de notre séjour à Valladolid, nous avons trouvé chez Hector un vieux livre de cuisine sur les spécialités de Castilla y León. Voici ce que dit la première page du livre : « Grâce à la collaboration enthousiaste de 92 femmes et hommes à travers les neufs provinces de Castilla y León, nous sommes fiers de présenter ce recueil unique de la véritable cuisine de notre région. Cette cuisine de toujours, qui depuis des temps immémoriaux fume dans les casseroles de chaque foyer. Ce sont tout simplement les véritables recettes, celles qui ont été, qui sont, et qui seront toujours ».
A chaque page nous découvrons une recette authentique, proposée par un véritable Castillan-Léonais. Voici l’une d’entre elle…
Ingrédients pour 8 portions
Recette
Paco, notre hôte de Medina del Campo, décide de faire les 30 premiers kilomètres avec nous.
Sur ces bons conseils nous suivons la route qui longe l’autoroute. Celle-ci étant gratuite, nous nous retrouvons seuls sur une double bande en plutôt bon état.
Sur le temps de midi (à la pause déjeuner pour les français) nous nous arrêtons dans un petit resto de camionneurs fort sympathique, où nous dégustons un cochinillo (cochon de lait) cuit au four.
Après ça, le redémarrage fut très difficile. Tellement difficile que nous sommes arrivés à Salamanca avec 4h de retard (aux environs de 23h, record battu). Heureusement, notre hôte Javier était encore debout.
Le lendemain matin nous visitons la ville sous un temps plutôt mitigé.
Nous reprenons ensuite notre route déserte direction Sancti-Spiritus.
Cette fois-ci on roule bien et on évite les pauses pleines de gras. Nous arrivons donc en fin d’après-midi à notre étape suivante « La Ponderosa », où nous avons prévu de prendre une journée de repos.
Un hôtel de camionneurs tiré tout droit d’un film hollywoodien, avec chambre qui donne sur l’autoroute et lampe de lit qui grésille. C’est donc dans une ambiance à la Bagdad Café que nous sommes cordialement accueillis par Fred et délicieusement nourris par Kelly.
Une fois les batteries rechargées nous repartons avec pour objectif d’arriver jusqu’à la frontière portugaise. Nous quittons notre route déserte pour nous diriger vers les montagnes.
Le Portugal n’est plus très loin et les montées descentes s’enchainent.
On garde le rythme et on en profite pour fêter nos premiers 2000 km. On réalise alors que les kilomètres défilent vraiment vite!
Nous décidons de nous arrêter pour la nuit dans le village « La Alberguería de Argañán ». Cette commune de 140 habitants est située juste avant la frontière Portugaise. Ne sachant pas où dormir nous allons directement au café du village pour interroger les quelques papis qui trainent en terrasse. Malheureusement pour nous, il semblerait que le seul gîte rural du village soit déjà « complet » (ou plutôt qu’ils n’ont pas envie de l’ouvrir rien que pour nous…). Mais heureusement, un autre lieu tout neuf (c’est le seul mot que l’on a compris) serait disponible. Nous nous dirigeons donc vers cet endroit avec en tête l’espérance d’arriver dans une petite maison fraîchement rénovée. Mais hélas, ce ne fut pas le cas. Le lieu tout neuf dont ils parlaient était en fait un terrain de basket sur lequel ils nous proposent gentiment de planter la tente. Nous essayons alors de leurs expliquer que les piquets de tente dans le béton ça ne marche pas.
Et c’est là qu’un octagénaire, Antonio, a débarqué de nulle part, tel notre sauveur, en prononçant d’une voix de stentor : « Escucha me ! ». Il nous propose alors de dormir dans son gîte de montagne situé au dessus du village et nous acceptons bien volontiers.
Pour info, Antonio est à gauche. A droite c’est Angel son fidèle compagnon. Antonio nous demande ensuite si l’on souhaite quelque chose à manger. Florence lui répond que c’est bon, et que nous avons déjà des sardines et du pain. Mais il comprend l’inverse ! Et 30 minutes plus tard nous le voyons revenir avec des sardines, du pain et bien plus encore…
Comme quoi les malentendus ça a du bon des fois. Nous voilà avec des jambons et des fromages locaux à se taper le cul par terre. Nous finissons notre soirée à discuter (enfin essayer de discuter…) avec Antonio de nos vies respectives en admirant le coucher de soleil. Nous rejoignons ensuite notre petit lit douillet.
Demain à nous le Portugal!
Interview de la Radio Espagnol à Valladolid. Que du bonheur !
Après 6 heures de trajet, nous voilà enfin arrivés à la station de bus de Valladolid. La nuit a été courte et la fatigue est bien présente. Mais la bonne humeur reste de mise. Prochaine étape : remonter le vélo.
Nous commençons donc à déballer les paquets l’un après l’autre sous le regard curieux des voyageurs. On pouvait lire sur leurs visages leur incompréhension. Mais que vont-ils déballer? C’est quoi ça? Et oui c’est un vélo et il a des sièges. Après 2 petites heures de travail (hélas beaucoup n’ont pas eu la chance de voir le résultat final) et une petite heure de trajet, nous voilà installés dans la petite maison de campagne très sympathique de notre hôte, Hector. Celui-ci nous annonce alors qu’il a un ami qui travaille dans une petite radio locale qui souhaiterait nous interviewer le soir même hors antenne. Nous acceptons avec plaisir et profitons de l’après midi pour faire une petite sieste (ou faire notre nuit je sais plus…). Après 2 bonnes heures de repos nous voilà partis en direction du studio de radio « Aqui En Valladolid ». Et là surprise, nous sommes embarqués pour une interview en direct. Vous trouverez le résultat en cliquant ici.
Nous rejoignons ensuite Hector dans le centre ville pour découvrir la fiesta Espagnol. En gros faire le tour des bars à tapas jusqu’à plus soif (environ 23h) puis rentrer manger avant de se coucher. A cause de la météo (ou du vin..) nous sommes finalement restés 3 jours au lieu de 1 chez Hector et avons fait la fiesta tous les soirs. Ca faisait longtemps!
Nous quittons Valladolid, direction Medina del Campo, où nous ne devrions passer qu’une seule nuit.
Sur le chemin nous découvrons de magnifiques paysages.
Mais aussi énormément de cigognes nichant sur tout ce qui est en hauteur et à peu près plat.
Arrivés à Medina del Campo nous sommes reçus chez Paco. Un type vraiment bien qui a pour devise:
Il nous annonce que le lendemain c’est la fête annuelle de San Antonio et qu’une excursion en vélo est organisée par le village. Pour être sûre que l’on reste, il nous emmène faire la fiesta mais cette fois-ci en mode week-end (jusqu’à 4h du mat).
Et donc forcément le lendemain on est là!
Et je pense que l’on a surpris plus d’un Espagnol avec notre bécane. Mais pour être honnêtes certains d’entre eux nous ont également surpris.
Une fois la ballade terminée nous finissons la journée par la soirée d’anniversaire d’un ami de Paco qui heureusement pour nous se terminera assez rapidement.
Voilà comment transformer 2 jours de vélo en 5 jours de fiesta!