Une petite vidéo de notre périple de Bruxelles jusqu’à Lisbonne.
Une petite vidéo de notre périple de Bruxelles jusqu’à Lisbonne.
On trouve sur les marchés du Pays Basque une très grande variété de produits de la mer. Voici une recette à base de « chipirons » (petits calamars) que nous avons eu l’occasion de goûter pendant notre passage dans cette contrée riche de tradition et de culture basque.
Ingrédients pour 4 personnes
Recette
Couper les chipirons en morceaux de taille moyenne.
Emincer les échalotes. Ecraser les gousses d’ail dégermées. Couper les tomates en dés.
Dans une casserole, faire revenir les échalotes et les gousses d’ail dans un peu d’huile d’olive. Rajouter les tomates en dés et le concentré de tomates. Ajouter un morceau de sucre pour couper l’acidité si vous le souhaitez.
Ajouter le thym, le curcuma, le curry, le piment d’espelette et le tabasco. Mouiller avec le vin blanc. Bien remuer et laisser réduire à petit feu jusqu’à épaississement de la sauce.
Incorporer délicatement les chipirons. Remuer régulièrement afin que le jus des chipirons se mélange bien à la sauce Faire revenir un peu à découvert. Si nécessaire, rajouter un peu de vin blanc.
Laisser cuire 30 à 45 minutes à feu doux.
Il faut que les chipirons soient tendres mais pas caoutchouteux.
Ajouter la crème fraîche. Bien mélanger et laisser un peu réduire si besoin. Rectifier l’assaisonnement.
Au moment de servir, parsemer de persil haché.
Ce plat s’accompagne généralement de riz.
La mouclade est un plat ancestral que l’on retrouve couramment en Charente-Maritime. Il associe subtilement la moule de bouchot au pineau des Charentes, et à de la crème relevée d’une touche de curry ou de safran (héritage du temps où La Rochelle étaient un important comptoir de produits coloniaux).
Ingrédients pour 4 personnes
Recette
Laver et gratter les moules. Dans une casserole, verser le vin blanc, les échalotes finement hachées, la gousse d’ail écrasée, le persil, le thym et le laurier. Porter à frémissement puis plonger les moules dans ce bouillon. Porter à feu vif et mélanger avec une spatule. Retirer au fur et à mesure les moules ouvertes dont vous ne gardez que les demi-coquilles pleines.
Filtrer le jus de cuisson à travers un chinois, et le faire réduire dans une casserole à feu doux.
Dans un récipient, délayer les jaunes d’oeufs, la crème et le curry (ou safran), puis mouiller avec le jus de cuisson des moules sans cesser de fouetter.
Dans un plat creux (style moule à tarte), disposer une première couche de moules bien à plat. Les napper de sauce, puis superposer une seconde couche de moules et faire de même. Mettre le plat au four chaud et faire gratiner 3 minutes. Saupoudrer avec un peu de persil haché.
Servir aussitôt !
Ce plat peut se déguster aussi bien en entrée ou en plat principal.
Nous quittons la Loire à hauteur de Nantes, en direction de l’atlantique. Ce jour là, nous fêtons nos premiers 1000 km !
Arrivée à Bouin, petit village d’ostréiculteurs, où Monique, la cousine de Mouti (la grand-mère de Florence), nous accueille. Nous décidons d’y rester une journée, pour visiter l’île de Noirmoutier, située juste en face.
Nous repartons donc de chez cousine Monique le 27/05. Après lui avoir fait essayer notre vélo.
Nous commençons alors notre descente de la côte atlantique.
En faisant un petit arrêt au passage du Gois.
Après quelques heures passées à longer les cabanons d’ostréiculteurs proposant huîtres et fruits de mer en vente directe, tout frais du jour. On a craqué, et on a fait péter le plateau de fruits de mer.
Une fois le plein de fruits de mer fait, nous poursuivons notre chemin à travers les forêts domaniales.
Nous passerons la nuit en tente, au milieu des dunes.
Au petit matin, le décor est un peu moins sympa : petit-déjeuner devant les chiottes du camping pour surveiller le téléphone qui charge.
Bonjour, c’est moi, Madame pipi…
Heureusement, une fois en route, nous retrouvons les belles couleurs de l’océan et les champs de fleurs…
Le jour suivant, Florent a sorti le short. Ce fut une grande réussite… Admirez son beau bronzage uniforme.
Ce soir-là, on sera accueilli chez Gaël et Fanny (des warmshowers), un peu avant La Rochelle. Gaël étant un ancien mécano vélo et vélocouchiste, on en profite pour refaire une petite beauté à Flocon. Encore merci à lui pour la pièce faite maison, fixant le garde boue.
Le lendemain, on a eu l’impression que les Rochelais s’étaient passés le mot comme quoi 2 guignols en tandem couché avaient été aperçus dans le coin. Car, on a tout d’abord été escorté par Gaël sur un bon bout de chemin. Puis, à peine arrivés à La Rochelle, nous avons rencontré Robert, un vélocouchiste, qui a pris le relais et nous a accompagné sur près de 10 kilomètres.
Et au moment où ce dernier devait nous laisser pour rentrer chez lui, un autre vélocouchiste, Jean, a débarqué de nulle part. Et il nous a à son tour guidé sur les 10 kilomètres suivants. Incroyable ! Même plus besoin de GPS.
Bon, malheureusement il n’y a pas eu de troisième relais. Faut pas rêver non plus ! Mais on a tous de même réussi à trouver notre chemin tous seuls, pour finalement arriver à un camping en bord d’autoroute. La classe ! Après une soirée pizza TV dans la salle commune et une bonne nuit bercés par le vroum vroum des voitures, nous reprenons notre route, un peu pressés. Aujourd’hui on passe l’estuaire de la Gironde, et il faut qu’on arrive à temps à Royan pour avoir le bac qui la traverse.
Après le passage d’un pont (un peu trop haut pour Florence qui a le vertige).
On a entamé un sprint sans fin, pour finalement arriver in extremis, 5 minutes avant le départ du bac. Ouf, sinon on aurait du poireauter 2h à Royan pour attendre le suivant.
Une fois de l’autre côté, nous rejoignons Soulac-Sur-Mer, où Patrick (le père de Florent) et Corine (la belle-mère de Florent), doivent nous rejoindre pour passer quelques jours ensemble. C’est là que nous avons croisé Roger et Josette, deux octogénaires en vacance au camping d’à côté, qui nous invitent à aller boire un verre dans leur mobil-home. Ca tombe bien car on avait justement une petite soif. On en profite également pour recharger notre téléphone qui avait lui aussi une petite soif.
Nous sommes ensuite rejoints par Patrick et Corine. Après les retrouvailles, nous passons une agréable soirée à Soulac-Sur-Mer.
Le lendemain, nous devons rejoindre le bassin d’Arcachon, eux en voiture, et nous en vélo. Pour nous faciliter la tâche, on décide de tricher un peu, et de mettre toutes nos sacoches dans leur voiture. On se sent tout de suite plus léger ! Du coup, ce jour-là, on a battu notre record en faisant plus de 100 km en une journée.
On passe alors la nuit à Andernos-Les-Bains, au bord du bassin d’Arcachon.
Après une bonne nuit de repos, nous profitons de notre jour de pause bien mérité et passons une journée magnifique autour du bassin d’Arcachon.
Malheureusement, les meilleures choses ont une fin. Et le lendemain, il est déjà temps de se dire au-revoir.
Nous reprenons donc notre route sous une chaleur assommante !
Après quelques heures, la chaleur devient insupportable. On passe alors devant un lac, endroit parfait pour s’arrêter faire une pause à l’ombre. On en profite pour faire une petite sieste.
Une fois les heures les plus chaudes passées, on a pédalé jusqu’au coucher du soleil. On s’arrête alors pour la nuit dans un camping avec une vue magnifique. Ca nous change des bords d’autoroute !
Le lendemain, on décide de partir aux aurores pour profiter de la matinée pour pédaler. Parce qu’après il fait trop chaud.
Là-bas, les pistes cyclables c’est pas compliqué. C’est toujours tout droit sur des dizaines de kilomètres, avec à gauche des pins, et puis à droite, pour changer, des pins !
Après des kilomètres de ligne droite, on fait la rencontre de deux autres cyclistes : Jeroen, un hollandais en vélocouché qui va jusqu’à Saint-Jacques de Compostelle, et Peter, un norvégien en vélo classique, qui va jusqu’à Madrid. Ils se sont rencontrés en chemin il y a quelques jours, et ont décidé de faire la route ensemble jusqu’à Bayonne. Comme on va nous aussi jusqu’à Bayonne ce jour-là, nous nous sommes naturellement joints à eux pour les derniers kilomètres.
Nous resterons 3 jours à Bayonne. Le temps de visiter un peu, et puis surtout de s’organiser pour prendre un bus jusqu’à Valladolid en Espagne. Finalement, pour nous faciliter les choses, Patrick et Sylvie (nos hôtes) ont proposé de nous amener avec leur break jusqu’à Irun, à la frontière espagnole, à partir d’où il y a un bus direct jusqu’à Valladolid. On réserve alors nos places pour le bus. Départ prévu le 09/06 à 6h de Irun. On a alors passé une bonne demi journée à démonter, protéger et emballer le vélo correctement pour le bus.
Le 09/06, départ à 4h45 du matin de Bayonne pour arriver à temps à Irun. On a chargé le tandem et toutes nos sacoches dans le break. Puis on est parti avec Patrick et Sylvie jusqu’à Irun.
1 break = 4 passager + 1 AZUB Twin + 8 sacoches
Et puis nous voilà en Espagne, partis pour 6 heures de bus jusqu’à Valladolid.
Les asperges et les champignons de Paris sont deux cultures typiques du Pays de la Loire. Ces deux ingrédients sont donc souvent retrouvés dans les spécialités culinaires du coin. Nous vous proposons ici deux recettes issues de cette belle région, l’une d’Angers et l’autre de Saumur.
Les oeufs à l’angevine
Ingrédients pour 4 personnes
Recette
Eplucher les asperges, puis les cuire à l’eau bouillante ou à la vapeur selon votre préférence. Couper la tête des brioches. Les évider délicatement. Beurrer-les ensuite intérieurement et extérieurement. Les passer au four à 180°C pendant 2 à 5 minutes. Casser un oeuf dans chacune des brioches. Assaisonner. Remettre les brioches au four à 180°C et faire cuire ainsi les oeufs pendant 3 à 15 minutes. Les oeufs doivent avoir une cuisson similaire à celle des oeufs à la coque. Une fois les oeufs cuits, disposer chaque brioche sur une assiette avec quelques asperges. Celles-ci serviront de mouillettes en les trempant dans le jaune d’oeuf.
Variante
Vous pouvez remplacer les brioches par des pommes de terre cuites et évidées (en les coupant à la base pour qu’elles tiennent debout).
Les rognons de veau à la Saumuroise
Ingrédients pour 4 personnes
Recette
Dépouiller et nettoyer les rognons. Les couper en deux dans la longueur. Saler et poivrer. Réserver. Nettoyer les champignons, puis les émincer. Peler et émincer les échalotes. Faire fondre 40 g de beurre dans une cocotte. Y poser les rognons et les laisser dorer tout doucement 7-8 minutes en les retournant plusieurs fois. Les retirer et les réserver. Pendant la cuisson des rognons, faire chauffer le reste du beurre dans une casserole. Ajouter les échalotes et les faire fondre doucement en remuant. Ajouter les champignons et les faire sauter pendant quelques minutes. Verser le vin blanc et faire réduire. Ajouter la crème fraîche et remuer le tout. Remettre les rognons dans cette sauce onctueuse. Faire juste chauffer, rectifier l’assaisonnement si besoin, et servir aussitôt.
Variante
Pour ceux qui n’aimeraient pas les rognons, vous pouvez les remplacer par des escalopes de veau émincées.
Ca y est, nous avons quitté Orléans et amorçons notre descente de la Loire. Après quelques kilomètres, on rencontre notre premier vélocouchiste. Ca commence bien !
Petit détour par Chambord. Quand même, ça vaut le détour !
Arrivée à Blois, où nous ferons une petite pause de 2 jours.
On reprend donc notre route 2 jours plus tard, en direction de Tours.
Après quelques kilomètres, au détour d’un virage, nous sommes intrigués par des panneaux et pancartes indiquant : « Pause café, Break coffee,… ». Curieux, nous décidons de nous arrêter. Nous découvrons alors une vieille grange, dans laquelle thé, café et biscuits sont mis à disposition. Quelle idée géniale ! Nous nous installons donc pour une petite pause dans cet endroit surréaliste.
Après quelques instants, nous faisons signe à deux cyclistes passant par là, qui nous rejoignent à leur tour. Ils viennent d’Alaska. Ils sont eux aussi contents de faire une petite pause.
Arrive alors l’oncle du propriétaire des lieux. On comprend pas tout ce qu’il raconte, mais il est marrant. Un peu brut de décoffrage, il nous dit (en parlant de la dame venant d’Alaska) : « Elle parle vraiment comme une vache espagnole celle-là ». Perplexe, elle nous regarde, mais on s’abstiendra de lui faire la traduction, surtout qu’il peut parler l’autre, avec son accent de chameau irlandais !
Après cette petit pause surprenante, nous continuons notre route entre la Loire et les champs de fleurs.
Nous terminerons notre journée sous la grêle (une fois n’est pas coutume). Pour finalement arriver à Tours fin de soirée, où Jean-Louis, notre hôte du soir, nous attendais patiemment pour cuire les andouillettes. Un vrai régal !
Le lendemain, nous profitons encore et toujours des beaux paysages que nous offre la Loire. Et ce, malgré la pluie qui ne nous lâche pas !
Après un bref passage par le méridien de Greenwich, nous arrivons chez nos hôtes warmshowers, un peu après Saumur.
Nous sommes donc accueillis pour la nuit chez Chloé, Florent, et leurs trois enfants. Il y a quelques années, ils sont partis de chez eux en vélo, et sont allés jusqu’à la mer Noire avec leurs deux garçons en bas âge (la petite dernière n’étant pas encore née). Une belle aventure.
Le lendemain, nous sommes le 21 mai. JOYEUX ANNIVERSAIRE FLORENT ! Chloé nous donne deux parts de gâteau pour la route, et une bougie. On repart alors direction Angers, où nous avons décidé de faire une petite pause de deux jours pour fêter ça.
En chemin, nous passons devant une champ de fraise « pick yourself ». On ne résiste pas et on s’arrête pour en cueillir quelques unes.
Un vrai délice. Les meilleures fraises qu’on ait mangé de notre vie !
Puis, après la traversée suprenante d’une rivière à l’aide d’un petit bac manuel.
Nous arrivons à Angers, pour fêter l’anniversaire de Florent.
Après deux jours de pause, nous reprenons notre route à travers les vignes.
Ce jour-là, c’est la première fois qu’on utilise tous les deux les cales pied. Et comme on était pas encore tout à fait rôdé… au premier arrêt, bien sûr, on a oublié qu’on avait nos cales, et on s’est retrouvé par terre avec le vélo. Bilan : un rétroviseur cassé.
Puis, quelques kilomètres plus loin, on fait la rencontre de deux vélocouchistes. On en profite pour faire une petite pause, et on les rejoint en terrasse pour boire un coup ensemble.
C’est alors qu’ils remarquent que notre rétro est cassé, et qu’ils ont exactement les mêmes sur leurs vélos. Ils nous proposent alors de remplacer le nôtre par un des leurs. Quelle chance !
Et nous voilà avec un rétro tout neuf, à peine 2h après avoir cassé le nôtre. Incroyable. Encore un grand merci à eux !
Ce soir-là, nous passerons notre dernière nuit le long de la Loire, à Le Cellier, qui sera notre dernière étape avant de rejoindre l’Atlantique.