Nous quittons la Loire à hauteur de Nantes, en direction de l’atlantique. Ce jour là, nous fêtons nos premiers 1000 km !
Arrivée à Bouin, petit village d’ostréiculteurs, où Monique, la cousine de Mouti (la grand-mère de Florence), nous accueille. Nous décidons d’y rester une journée, pour visiter l’île de Noirmoutier, située juste en face.
Nous repartons donc de chez cousine Monique le 27/05. Après lui avoir fait essayer notre vélo.
Nous commençons alors notre descente de la côte atlantique.
En faisant un petit arrêt au passage du Gois.
Après quelques heures passées à longer les cabanons d’ostréiculteurs proposant huîtres et fruits de mer en vente directe, tout frais du jour. On a craqué, et on a fait péter le plateau de fruits de mer.
Une fois le plein de fruits de mer fait, nous poursuivons notre chemin à travers les forêts domaniales.
Nous passerons la nuit en tente, au milieu des dunes.
Au petit matin, le décor est un peu moins sympa : petit-déjeuner devant les chiottes du camping pour surveiller le téléphone qui charge.
Bonjour, c’est moi, Madame pipi…
Heureusement, une fois en route, nous retrouvons les belles couleurs de l’océan et les champs de fleurs…
Le jour suivant, Florent a sorti le short. Ce fut une grande réussite… Admirez son beau bronzage uniforme.
Ce soir-là, on sera accueilli chez Gaël et Fanny (des warmshowers), un peu avant La Rochelle. Gaël étant un ancien mécano vélo et vélocouchiste, on en profite pour refaire une petite beauté à Flocon. Encore merci à lui pour la pièce faite maison, fixant le garde boue.
Le lendemain, on a eu l’impression que les Rochelais s’étaient passés le mot comme quoi 2 guignols en tandem couché avaient été aperçus dans le coin. Car, on a tout d’abord été escorté par Gaël sur un bon bout de chemin. Puis, à peine arrivés à La Rochelle, nous avons rencontré Robert, un vélocouchiste, qui a pris le relais et nous a accompagné sur près de 10 kilomètres.
Et au moment où ce dernier devait nous laisser pour rentrer chez lui, un autre vélocouchiste, Jean, a débarqué de nulle part. Et il nous a à son tour guidé sur les 10 kilomètres suivants. Incroyable ! Même plus besoin de GPS.
Bon, malheureusement il n’y a pas eu de troisième relais. Faut pas rêver non plus ! Mais on a tous de même réussi à trouver notre chemin tous seuls, pour finalement arriver à un camping en bord d’autoroute. La classe ! Après une soirée pizza TV dans la salle commune et une bonne nuit bercés par le vroum vroum des voitures, nous reprenons notre route, un peu pressés. Aujourd’hui on passe l’estuaire de la Gironde, et il faut qu’on arrive à temps à Royan pour avoir le bac qui la traverse.
Après le passage d’un pont (un peu trop haut pour Florence qui a le vertige).
On a entamé un sprint sans fin, pour finalement arriver in extremis, 5 minutes avant le départ du bac. Ouf, sinon on aurait du poireauter 2h à Royan pour attendre le suivant.
Une fois de l’autre côté, nous rejoignons Soulac-Sur-Mer, où Patrick (le père de Florent) et Corine (la belle-mère de Florent), doivent nous rejoindre pour passer quelques jours ensemble. C’est là que nous avons croisé Roger et Josette, deux octogénaires en vacance au camping d’à côté, qui nous invitent à aller boire un verre dans leur mobil-home. Ca tombe bien car on avait justement une petite soif. On en profite également pour recharger notre téléphone qui avait lui aussi une petite soif.
Nous sommes ensuite rejoints par Patrick et Corine. Après les retrouvailles, nous passons une agréable soirée à Soulac-Sur-Mer.
Le lendemain, nous devons rejoindre le bassin d’Arcachon, eux en voiture, et nous en vélo. Pour nous faciliter la tâche, on décide de tricher un peu, et de mettre toutes nos sacoches dans leur voiture. On se sent tout de suite plus léger ! Du coup, ce jour-là, on a battu notre record en faisant plus de 100 km en une journée.
On passe alors la nuit à Andernos-Les-Bains, au bord du bassin d’Arcachon.
Après une bonne nuit de repos, nous profitons de notre jour de pause bien mérité et passons une journée magnifique autour du bassin d’Arcachon.
Malheureusement, les meilleures choses ont une fin. Et le lendemain, il est déjà temps de se dire au-revoir.
Nous reprenons donc notre route sous une chaleur assommante !
Après quelques heures, la chaleur devient insupportable. On passe alors devant un lac, endroit parfait pour s’arrêter faire une pause à l’ombre. On en profite pour faire une petite sieste.
Une fois les heures les plus chaudes passées, on a pédalé jusqu’au coucher du soleil. On s’arrête alors pour la nuit dans un camping avec une vue magnifique. Ca nous change des bords d’autoroute !
Le lendemain, on décide de partir aux aurores pour profiter de la matinée pour pédaler. Parce qu’après il fait trop chaud.
Là-bas, les pistes cyclables c’est pas compliqué. C’est toujours tout droit sur des dizaines de kilomètres, avec à gauche des pins, et puis à droite, pour changer, des pins !
Après des kilomètres de ligne droite, on fait la rencontre de deux autres cyclistes : Jeroen, un hollandais en vélocouché qui va jusqu’à Saint-Jacques de Compostelle, et Peter, un norvégien en vélo classique, qui va jusqu’à Madrid. Ils se sont rencontrés en chemin il y a quelques jours, et ont décidé de faire la route ensemble jusqu’à Bayonne. Comme on va nous aussi jusqu’à Bayonne ce jour-là, nous nous sommes naturellement joints à eux pour les derniers kilomètres.
Nous resterons 3 jours à Bayonne. Le temps de visiter un peu, et puis surtout de s’organiser pour prendre un bus jusqu’à Valladolid en Espagne. Finalement, pour nous faciliter les choses, Patrick et Sylvie (nos hôtes) ont proposé de nous amener avec leur break jusqu’à Irun, à la frontière espagnole, à partir d’où il y a un bus direct jusqu’à Valladolid. On réserve alors nos places pour le bus. Départ prévu le 09/06 à 6h de Irun. On a alors passé une bonne demi journée à démonter, protéger et emballer le vélo correctement pour le bus.
Le 09/06, départ à 4h45 du matin de Bayonne pour arriver à temps à Irun. On a chargé le tandem et toutes nos sacoches dans le break. Puis on est parti avec Patrick et Sylvie jusqu’à Irun.
1 break = 4 passager + 1 AZUB Twin + 8 sacoches
Et puis nous voilà en Espagne, partis pour 6 heures de bus jusqu’à Valladolid.